Le pouvoir dans l'univers de Case, était synonyme de pouvoir des sociétés. Les zaibatsus, les multinationales qui modelaient le cours de l'histoire humaine, avaient transcendé les vieilles barrières. Vus comme des organismes, ils étaient parvenus à une sorte d'immortalité.
~ Neuromancien ~
Auteur : William Gibson
Maison d'édition : Au Diable Vauvert
Genre : Dystopie - Science-fiction
Thématiques abordées : réalité virtuelle - Intelligence artificielle - technologie - Cyberpunk
Nombre de tomes : 3
Statut : Terminé
Synopsis :
Le ciel au-dessus du port avait la couleur d'une télévision allumée sur une chaîne défunte.
Avis de Yomu :
Cette histoire est, si j'ai bien compris, la base du jeu Cyberpunk. Le monde est suffisamment large pour qu'un jeu et une autre histoire soit créée dedans.
Mais passons à la plume de l'auteur. Celui-ci étant étranger, c'est une traduction de l'anglais agréable à lire. La lecture est fluide et j'avais des difficultés à m'arrêter. Mais c'était aussi pareil dans l'autre sens, j'avais du mal à reprendre ma lecture dès que je me stoppais.
Malgré tous c'est un ouvrage qui m'a amené dans un univers sombre. J'avais l'impression que le monde autour du personnage principal, Case, s'était effondrée. Entouré principalement de malfrat, il avait une vie de dépravé avant que l'élément perturbateur arrive. Dès lors, on observe l'évolution du personnage qui poursuit une aventure sans avoir le choix et qui souhaite en terminer rapidement. Les moments où Case souhaite se rebeller et en faire qu'à sa tête sont peu mais je les ai trouvé agréable à lire. Je rajouterais que lorsque je lis ce genre d'histoire j'aime avoir des frayeurs pour les personnages, et là je vous avoue que j'en ai eu tout de même pas mal. Je me suis même demandée si l'histoire se terminerait en une sorte de fin heureuse...
L'auteur mets beaucoup en avant la technologie qu'il imaginait qu'on aurait dans le futur. Une technologie composée de réalité virtuelle et de voyage dans l'espace. Imaginer ce futur qui est actuellement plausible m'a effrayé. Je n'avais envie de me retrouver là bas. Le ciel était décris de manière suffisamment sombre pour que je me dise que l'enfer était arrivé sur notre jolie planète.
La lecture était agréable mais je ne pense pas que je relirais un livre de ce genre.